Loblaw et Weston vont payer 500 millions de dollars dans le cadre d'un recours collectif.
En lien avec le scandale du prix du pain
Après le scandale sur le prix du pain, Loblaw et Weston ont accepté de finalement débourser la somme de 500 millions de dollars, rapporte Noovo Info.
C'est jeudi que la chaîne canadienne de supermarchés a annoncé dans un communiqué qu'elle présentait ses excuses à ses clients canadiens pour avoir été impliquée dans la fixation des prix du pain. L'action collective alléguait que ces entreprises complotaient pour fixer les prix entre 2001 et 2015 pour gonfler artificiellement le prix du pain emballé.
Selon les avocats menant l'action collective, il s'agit de la plus importante somme de règlement antitrust dans toute l'histoire canadienne.
Rappelons que, depuis quelques années, les Canadiens doivent composer avec une forte inflation des prix pour se nourrir. Ainsi, à l'épicerie, les produits ont connu une hausse de plus de 22 % depuis quatre ans. Le gouvernement fédéral a même enquêté à ce sujet et Loblaw a aussi été visé par une campagne de boycottage de la part de clients qui s'estiment lésés.
L'action collective vise non seulement Loblaw et les sociétés Weston, mais aussi Tigre Géant, Sobeys, Enpire Co. Ltd., Walmart et Metro.
Si plusieurs de ces épiciers ont nié en bloc ces accusations, Loblaw a concédé jeudi qu'elle avait joué un rôle au sujet de « certains produits emballés en boulangerie ».
Galen Weston, qui est PDG de George Weston et président de Loblaw, a fait savoir jeudi que « ce comportement n'aurait jamais dû se produire ».
Ainsi, l'entreprise George Weston s'acquittera de sommes de 247,5 M$, tandis que Loblaw versera 252,5 M$, pour un total de 500 M$. Un paiement de 400 M$ en espèce sera éventuellement approuvé par la Cour supérieure de justice de l'Ontario, tandis que 96 M$ ont déjà été remis par le biais du programme de carte Loblaw.
Rappelons aussi qu'en mai, les grandes chaînes d'épicerie de partout au pays ont été appelées à signer un code volontaire sur les produits dans le but de ne pas nuire aux fournisseurs et aux plus petits épiciers dans le cadre de négociations. Mais certaines de ces entreprises semblent toujours réticentes à le faire.
Loblaw a signé ce code, de même que Walmart Canada et Costco.