Mario Dumont livre le fond de sa pensée concernant l'encadrement des pourboires
Il s'est vidé le coeur
Alors que le gouvernement Legault a déposé hier un projet de loi visant notamment à mieux encadrer les pourboires, Mario Dumont a clairement dit ce qu'il en pensait dans une chronique pour le Journal de Montréal.
Rappelons que ce projet de loi sur le pourboire et l'affichage des prix vise à protéger le pouvoir d'achat des Québécois.
Trois mesures ont été mises de l'avant par Québec pour mieux encadrer les pourboires:
- « Les taxes seront maintenant exclues du calcul des montants proposés.
- Une option de choix personnalisé du montant du pourboire devra obligatoirement être offerte sur le terminal.
- Toutes les options offertes devront avoir une visibilité égale pour éviter qu'une option soit favorisée par sa taille ».
Visiblement, ce projet de loi séduit Mario Dumont. « La nouvelle loi forcera les restaurateurs à appliquer le pourboire sur la facture avant taxes. Il s’agit d’une excellente décision », peut-on lire dans sa chronique.
Selon lui, la situation autour des pourboires était devenue presque incontrôlable et elle a créé un malaise chez les Québécois.
« La norme sociale pour le pourboire est toujours de 15%. Minimalement, cette option devrait toujours apparaître parmi les choix proposés. Établir le plancher à 18% ou 20% crée un réel malaise et pour cause. C’est encore plus flagrant pour les établissements sans service, où vous allez vous-même au comptoir », affirme-t-il.
Si pendant la crise sanitaire donner du pourboire pour presque tout et n'importe quoi était vu comme un geste de solidarité envers les commerçants, les choses sont rentrées dans l'ordre depuis.
« L’approche agressive sur le pourboire risque de faire sentir au consommateur qu’on utilise sa générosité d’hier pour abuser de lui aujourd’hui », estime Mario Dumont.
Vous pouvez lire la chronique complète de Mario Dumont dans le JdM en cliquant ici.