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Metro prend ses distances avec Facebook afin de protester
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Metro prend ses distances avec Facebook afin de protester

Une décision qui va peut-être faire mal !

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À l'instar de plusieurs médias et associations, c'est maintenant le tour de Metro de protester contre les menaces de Meta de mettre fin aux nouvelles canadiennes sur ses plateformes, rapporte TVA Nouvelles

L'entreprise qui possède également les bannières Super C, Première Moisson, Adonis, Brunet et Jean Coutu, compte désormais réduire ses dépenses publicitaires sur Facebook et réinvestir cet argent dans les médias canadiens. 

Rappelons que plusieurs médias ont décidé de cesser de payer des publicités sur Facebook et Instagram, qui appartiennent toutes deux à Meta.

« Dans le contexte actuel, nous réduisons nos investissements dans Meta au profit des médias d’ici », a fait savoir Marie-Claude Bacon, vice-présidente des affaires publiques de Metro, en entrevue au Journal de Montréal.

« Metro soutient depuis plusieurs années déjà les médias d’ici avec la très grande majorité de nos investissements sur des médias locaux », ajoute-t-elle.

Rappelons que Québecor, Cogeco, Radio-Canada et Bell Media ont déjà annoncé suspendre leurs dépenses publicitaires sur Facebook. Les gouvernements du Québec et du Canada ont également pris la même décision, de même que les Villes de Montréal, Québec et Longueuil.

Mais les 10 millions de dollars par année dépensés par Ottawa sur Meta sont « un montant négligeable pour Meta, qui a généré 116,6 milliards de dollars de revenus totaux en 2022 », croient des analystes de la Banque CIBC.

« Le ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, estime que les organes de presse canadiens pourraient également rapporter 200 millions de dollars canadiens grâce au projet de loi C-18 », ajoute l'institution financière dans des propos repris par le Journal de Montréal. 

De leur côté, la Banque Nationale et Desjardins sont toujours en réflexion sur la question. 

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