On en sait maintenant plus sur le projet de loi concernant le travail des jeunes

Le ministre du Travail, Jean Boulet, s'apprête à déposer son projet de loi pour encadrer le travail des enfants. Le Journal de Montréal a appris plusieurs des modalités qui devraient être au programme. 

Ainsi, il faudra au minimum être âgé de 14 ans pour travailler dans la province. Et un maximum de 17 h de travail par semaine sera accepté pour les adolescents de moins de 16 ans durant l'année scolaire. Aucune exception n'est prévue pour les secteurs de la restauration et du commerce du détail. 

C'est plus tard, mardi, que le ministre Jean Boulet devrait déposer son projet de loi à l'Assemblée nationale.

Comme le Québec est aux prises avec une pénurie de main-d'oeuvre, de plus en plus de jeunes âgés entre 11 et 13 ans sont vus en train d'occuper un emploi à temps partiel. Le gouvernement dirigé par François Legault a toutefois décidé d'agir afin de prévenir le décrochage scolaire. 

En décembre dernier, un rapport avait d'ailleurs fixé à 14 ans l'âge recommandé pour faire travailler les jeunes. Le document avait également conseillé un maximum de 17 heures par semaine pour les adolescents de 14 à 16 ans durant l'année scolaire. Le nombre d'heures travaillées entre le lundi et le vendredi ne devrait d'ailleurs pas excéder dix, rapporte le Journal de Montréal. 

Quelques exceptions prévues

La loi pourrait prévoir certaines exceptions, entre autres pour permettre aux jeunes en bas de 14 ans de parfois aider l'entreprise familiale ou faire du gardiennage. Ils devraient également pouvoir travailler dans des camps de jour ou pendant la semaine de relâche, si les parents l'autorisent.

Les restaurateurs et le commerce de détail ont tenté de bénéficier d'une exception, mais le ministre Boulet a décidé de ne pas la leur accorder.

Rappelons qu'actuellement, il n'y a pas d'âge minimal pour travailler et les jeunes peuvent travailler autant d'heures qu'ils le veulent si les parents sont d'accord, tant que les horaires sont de jour et qu'ils n'empiètent pas sur l'école. 

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