On sait maintenant quand arriveront les premières fraises du Québec dans nos épiceries

Alors que l'été est à nos portes, de nombreux Québécois n'ont hâte qu'à une seule chose : l'arrivée des fraises du Québec dans les marchés et les épiceries, rapporte TVA Nouvelles. 

« Je pense que tout le Québec se pose la question en début de saison », a déclaré l'animateur de l'émission À vos affaires, Pierre-Olivier Zappa, alors qu'il s'entretenait avec la présidente de l’Association des producteurs maraîchers du Québec, Catherine Lefebvre.

Bonne nouvelle : malgré le gel survenu dans plusieurs régions, l'arrivée des fraises est imminente.

« Oui je peux vous annoncer qu’on devrait être à quelques jours de manger les premières fraises du Québec », a-t-elle promis. 

Des fraises en serre à l'année

Rappelons qu'il y a quelques mois, Le Devoir rapportait que les Québécois pourront bientôt avoir plus de fraises de chez nous durant toute l'année. Ainsi, la Ferme d’Hiver, à Vaudreuil-Dorion, a annoncé mardi que sa production va quadrupler à partir de 2024. 

L'initiative a coûté 46 millions de dollars. De ce montant, 32 M$ ont été investis par le gouvernement du Québec. Les fraises du Québec seront donc vendues toute l'année dans les IGA et non plus de septembre à juin. 

La Ferme d'Hiver espère faire pousser un million de kilogrammes de fraises dans ses installations plus grandes.

« La force d’une ferme verticale est d’assurer un approvisionnement constant et prévisible, en contrôlant l’ensemble du climat. C’est un avantage pour nos détaillants », a fait savoir au Devoir la directrice en commercialisation, marketing et communications de la Ferme d’Hiver, Daphné Mailhot.

La Ferme d'Hiver a ainsi acheté les Serres Vaudreuil, dont les terrains font déjà pousser 250 000 kg de fraises par année

Articles recommandés:

• Le casseau de fraises du Québec va être plus petit cet été
• Bientôt des fraises du Québec disponibles durant toute l'année
• Les fraises du Québec ne sont pas vendues assez cher, selon les producteurs
• Des fraises suspectées d'avoir causé des cas d’hépatite A pourraient avoir été vendues au Canada.