Réduire les prestations d'aide sociale pour encourager le retour au travail.
Une nouvelle étude en arrive à cette conclusion
Mon Fric
Une nouvelle étude conclut que le fait de réduire les prestations sociales devrait se faire de manière plus progressive. Cela permettrait que le revenu d'emplois après impôt soit plus grand et convainque donc les gens de retourner sur le marché du travail, rapporte l'Agence QMI.
L'étude menée par l’Institut économique de Montréal (IEDM) a été publiée jeudi matin.
« Plus la part des revenus d’emploi que les travailleurs conservent est grande, plus le travail est attrayant. Malheureusement, l’impôt et la vitesse de réduction des prestations au Québec font en sorte qu’il y a un niveau de revenu où le travail n’est que très peu attrayant », souligne Jason Dean, chercheur associé à l’IEDM et auteur de l’étude, dans des propos repris par l'Agence QMI.
L'étude s'est basée sur les données de 2020 et a calculé qu'un Québécois qui touche le salaire minimum à temps plein reçoit 25 414 $ par année.
Il paierait donc 16 112 $ en impôts et cotisations obligatoires, en plus de perdre ses prestations. Cela équivaut à 63,6 % de son salaire et il lui resterait donc seulement 9 302 $ en poche, soit 4,61 $ l'heure.
« La pente de l’impôt et de la perte de prestations décourage les prestataires de l’aide sociale de joindre le marché de l’emploi. En rendant la réduction des prestations plus progressive, les gouvernements fédéral et provincial rendraient l’emploi plus attrayant », croit M. Dean.
L'enquête conseille donc la réduction de moitié du taux de récupération des prestations sociales.
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