Une Canadienne réclame 500 000 $ à Tim Hortons pour s'être brûlée avec son thé
L'entreprise se retrouve encore dans l'eau chaude...
Mon Fric
Une Ontarienne a décidé de poursuivre Tim Hortons après s'être brûlée avec du thé, rapporte TVA Nouvelles.
C'est un montant de 500 000 $ qu'une Ontarienne réclame en dommages à Tim Hortons après avoir subi des brûlures du deuxième degré.
Selon ce qu'indique la poursuite, l'événement s'est produit en mai 2022 alors que Jackie Lansing, 73 ans, a commandé un thé au service au volant d'un Tim Hortons de Huntsville. La femme aurait ensuite renversé le thé sur elle, ce qui lui aurait causé des brûlures au ventre, aux parties génitales et aux jambes.
Le média britannique The Guardian, qui a eu accès à la plainte, a expliqué que l'employé aurait remis un thé surchauffé et brûlant à la plaignante.
La plainte accuse l'entreprise d'avoir fait preuve de négligence en fournissant une taille défaillante à la plaignante. Le document accuse aussi l'entreprise d'avoir chauffé le thé à une température déraisonnable, en plus de reprocher aux employés de Tim Hortons de ne pas avoir informé la plaignante au sujet des défauts de la tasse.
La fille de la plaignante a aussi déposé une plainte en vertu de la Loi sur le droit de la famille de l’Ontario. Selon ce qu'a indiqué la fille de Mme Lansing, celle-ci réclame des dommages-intérêts, car elle n’a pas été en mesure de subvenir aux besoins en soin de son enfant handicapé, alors qu’elle supervisait le rétablissement de sa mère.
Tim Hortons nie toute négligence dans cette affaire et l'entreprise assure que les normes de service ont été appliquées.
L'entreprise a même blâmé la plaignante en faisant remarquer que le risque de brûlure est évident lors d'une commande de boisson chaude.
Les documents de la plainte avancent que Mme Lansing a été «blessée sérieusement et de façon permanente, avec des cicatrices, et est défigurée».
Signalons enfin que Mme Lansing allègue que depuis l'accident, elle souffrirait d’une peau hypersensible à la température, au soleil, aux produits chimiques, à la lumière, aux vêtements collants au corps. La plaignante aurait aussi souffert d’une prise de poids, d’une mauvaise image d’elle-même, ainsi que de problèmes de santé mentale.