Après les chèques, François Legault annonce une nouvelle mesure pour redonner de l'argent aux Québécois
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Mon Fric
Après avoir commencé la distribution de chèques pour pallier l'inflation dans les poches des Québécois, le premier ministre François Legault veut aller plus loin. Ainsi, mercredi, dans son discours d'ouverture à l'Assemblée nationale, il a promis des baisses d'impôt aux Québécois, rapporte le Journal Métro.
« Dès le printemps 2023, on a promis de baisser les impôts, donc on va baisser les impôts et continuer de remettre de l’argent dans le portefeuille des Québécois », a-t-il promis, avant d'être applaudi.
Avant, il avait d'abord rappelé les mesures mises en place par son gouvernement. « À court terme, le ministre des Finances va aider les Québécois avec l'inflation qui est élevée, avec les taux d'intérêt qui sont élevés. On a pris des engagements avec ce qu'on a appelé le bouclier anti-inflation. On va respecter notre parole. Donc au cours des prochaines semaines, les Québécois vont recevoir entre 400 et 600 $ », a-t-il rappelé.
« Les personnes aînées de 70 ans et plus avec un faible revenu vont maintenant avoir un crédit d'impôt de 2 000 $. On va plafonner la hausse des tarifs gouvernementaux des particuliers à 3 %. Et les prestations qui sont versées par le gouvernement vont être indexées », a-t-il énuméré.
Il a également précisé l'importance d'un budget équilibré, tout en restant « généreux » avec la population.
Québec solidaire riposte
En entrevue avec Patrice Roy à Radio-Canada, le coporte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau Dubois, a fustigé le discours du premier ministre Legault.
« Aucune nouvelle annonce pour aider les gens. C'est très décevant parce qu'il nous a parlé de l'Ontario, des inégalités avec l'Ontario. Il ne nous a pas beaucoup parlé des inégalités avec ici au Québec. Du fait qu'en ce moment, dans les banques alimentaires, ce n'est plus des gens sur l'aide sociale qui font la file pour manger, c'est des gens de la classe moyenne, qui travaillent à temps plein et qui ne font pas assez d'argent », a-t-il dénoncé.
Il a rappelé les propositions de QS au gouvernement de François Legault : celles de geler les tarifs gouvernementaux au lieu de les augmenter de 3 % et indexer deux fois par année plutôt qu'une l'ensemble des prestations du gouvernement. Il propose également de remettre sous contrôle les coûts du logement au Québec.