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Des commerces doivent fermer en haute saison par manque d'employés
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Des commerces doivent fermer en haute saison par manque d'employés

L'une des pires situations pour eux.

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Au moment où la saison du tourisme bat son plein au Québec, de nombreux commerçants de Saguenay ont été contraints de fermer leurs portes durant les vacances de la construction, par manque d'employés, rapporte TVA Nouvelles. 

Malgré l'achalandage, la pénurie de main-d'oeuvre les a forcés à fermer boutique afin de permettre à leurs employés de se reposer et de rattraper les retards dans le travail, causés par le manque de personnel.

« En avril, je me suis retrouvé presque seul alors qu'habituellement j'ai cinq employés à la production », a expliqué le propriétaire de Justin Maltais Photo, Jean Maltais, en entrevue à TVA Nouvelles.

Sa seule employée de longue date a 77 ans et l'employée qui aurait pu reprendre l'entreprise travaille déjà 12 heures par jour. 

« Elle est prête, mais elle a besoin de soutien pour avancer. Je suis prêt à donner encore quelques années, mais on ne sait jamais ce qui peut arriver », croit M. Maltais qui ferme pour la première fois son commerce en pleines vacances de la construction. 

« On ferme à la clientèle, mais on continue de travailler pour compléter des contrats qui devraient déjà être terminés. Il faut rattraper le retard. C'est certain que ça crée de l'insatisfaction des situations comme celles-là, mais en général, les clients sont compréhensifs parce que souvent, ils vivent eux aussi la même chose », précise le commerçant. 

Il n'est pas le seul. Plusieurs restaurants ont également décidé de fermer boutique à cette période de l'année. 

« Ça fait déjà 3 ou 4 fois que l'on doit faire demi-tour parce que les restaurants sont fermés depuis le début de nos vacances », a expliqué une touriste à TVA Nouvelles.

Toutefois, une telle mesure donne un peu de répit aux employés. 

« Je suis tellement habituée à travailler sans arrêt que je pensais me trouver un travail ailleurs pour deux semaines, mais finalement je prends des vacances », se réjouit Marc-André Tremblay, cuisinier au Resto Roberto de Chicoutimi, en entrevue à TVA Nouvelles. 

« On n'est pas des machines. On travaille fort pour compenser le manque d'effectifs, mais un moment donné le corps a ses limites », ajoute-t-il.