La Banque du Canada fera une importante annonce cette semaine
Après 8 hausses consécutives du taux directeur, aura-t-on droit à un répit ?
Mon Fric
Alors que la Banque du Canada a procédé à une première hausse de taux il y a un an, à quoi doit-on s'attendre mercredi ? Après huit hausses consécutives, la banque centrale risque-t-elle d'annoncer à une autre augmentation ou si elle donnera enfin un peu de répit aux ménages canadiens ? TVA Nouvelles a posé la question à un expert.
Ainsi, la Banque du Canada avait procédé à une première hausse de son taux directeur il y a un an, qui en était alors à son niveau plancher de 0,25 %.
Après huit hausses consécutives, le taux directeur en est désormais à 4,5 %. Et plusieurs personnes restent sur leurs gardes à savoir quelle décision prendra la Banque du Canada, mercredi.
Le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, a expliqué à TVA Nouvelles que, selon lui, il n'est pas nécessaire de procéder à une nouvelle hausse dans le but de ramener l'inflation à un taux entre 1 et 3 %.
« On ne croit pas que c’est nécessaire d’augmenter davantage les taux d’intérêt. Selon nous, un taux de 4,5 % devrait être le maximum qu’on voit au cours des prochains mois », a-t-il avancé alors qu'il était en ondes à LCN.
Mais il estime qu'il faut s'attendre à un scénario opposé. « Si la Banque du Canada perçoit que les banques centrales des autres pays, comme les États-Unis, vont augmenter davantage leur taux d’intérêt, elle peut vouloir suivre pour ne pas être à la remorque des autres banques centrales », ajoute-t-il.
Mais, selon lui, dans une perspective « strictement stratégique », il n'est pas nécessaire d'augmenter encore le taux directeur.
D'ailleurs, plusieurs peinent maintenant à payer leur hypothèque, avec un taux qui a fortement augmenté depuis un an. Mais les taux ne risquent pas de baisser tout de suite.
« C’est possible, mais ce n’est pas le scénario le plus probable selon moi. Ce qui est le plus probable, c’est que les taux resteront autour des 4% jusqu’à la fin de l’année. On devrait commencer à avoir un répit en toute fin d’année ou au début de 2024 avec des baisses très graduelles », avance l'expert, qui ne croit pas que le Canada s'en va vers une récession.
« Ce n’est pas le scénario que l’on perçoit actuellement, quoique c’est possible. Ce qu’on voit plutôt, c’est un ralentissement avec une stagnation économique pour la majeure partie de l’année en cours », dit-il.
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