Le PQ souhaite que la CAQ donne un nouveau chèque aux Québécois
Une proposition de l'opposition à François Legault
Mon Fric
Alors que de plus en plus de ménages québécois peinent à joindre les deux bouts en raison de l'inflation, plusieurs cherchent des rabais afin de réduire la facture à l'épicerie. Afin de venir en aide à ces personnes, le Parti québécois (PQ) propose plusieurs mesures au gouvernement.
Le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, espère que le gouvernement caquiste de François Legault passe à l'action.
Il a donc proposé six mesures afin de venir en aide aux familles et souhaite que le gouvernement les instaure à la rentrée parlementaire.
Tout d'abord, il propose un bon d'épicerie à tous ceux dont le revenu est de moins de 80 000 $ par année. Ainsi, chaque famille recevrait 562 $ si elle gagne moins de 100 000 $, 350 $ pour une famille qui touche entre 101 160 000 $. Il souhaite financer ce projet à partir des trop-perçus d'Hydro-Québe
Le Parti québécois propose également une nouvelle loi sur le gaspillage alimentaire, et également de garantir des repas pour tous les élèves à l'école primaire.
Mais ce n'est pas tout. Paul St-Pierre Plamondon souhaite une commission parlementaire spéciale avec les représentants des trois plus grandes chaînes d'épiceries au Québec pour les forcer à payer une taxe sur les surprofits, si les épiciers ne fournissent pas d'explication « cohérentes » sur la hausse des prix. Il dénonce notamment le cartel du pain et les enquêtes en cours sur le prix de la viande.
La formation péquiste aimerait d'ailleurs créer un Bureau de la protection des consommateurs du Québec pour surveiller les prix des aliments, et aussi faire la promotion de plateformes alertant des rabais dans les épiceries chaque semaine.
Dans un communiqué, le chef du PQ estime que François Legault n'en fait pas assez pour aider les Québécois à pallier l'inflation du prix d'épicerie. « C'est tout à fait paradoxal, car son inaction produit exactement l'effet inverse : elle appauvrit les familles du Québec. Cette année, on estime que l'épicerie coûtera environ 11 % de plus que l'année dernière, c'est au bas mot 1000 $ de moins dans les poches des familles. C'est une somme énorme ! », a-t-il affirmé.
« Je tends la main au gouvernement afin qu'il reprenne nos solutions pour soulager les familles. Il faut s'attaquer aux problèmes structurels et régler l'enjeu de la concurrence, mais il n'y a pas que sur les prix à la caisse que nous pouvons agir. L'adoption de notre projet de loi sur le gaspillage forcerait les épiciers et commerçants à diminuer le gaspillage et permettrait aux organismes de redistribuer davantage de nourriture aux Québécois les plus vulnérables. Notre proposition de garantir des repas aux élèves du primaire donnerait un répit aux familles sur le plan financier. Actuellement, on sait que des milliers de jeunes Québécois ne mangent pas à leur faim à l'école, souvent en raison des coûts trop élevés de la nourriture », a-t-il ajouté.
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