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Les impacts de la baisse du taux directeur de ce mercredi se font déjà sentir
 

Les impacts de la baisse du taux directeur de ce mercredi se font déjà sentir

Ça va soulager plusieurs Québécois !

L. Jolin

Après que la Banque du Canada eut décidé de baisser son taux directeur d'un quart de point de pourcentage, mercredi matin, les institutions financières partout au pays ont emboîté le pas et procédé à une baisse de leur taux préférentiel, rapporte La Presse canadienne

Rappelons que le taux directeur de la banque centrale est désormais de 4,5 %. Il s'agit de la deuxième baisse consécutive, après plusieurs hausses succinctes depuis mars 2022. 

Ainsi, les banques canadiennes, de même que la caisse Desjardins, ont procédé à une baisse de taux préférentiel, le faisant passer de 6,95 % à 6,70 %. Le Mouvement Desjardins a également publié un communiqué à cet effet et son nouveau taux préférentiel est entré en vigueur dès jeudi. 

C'est aussi le cas de la Banque Laurentienne. 

Plusieurs institutions financières ont procédé de la même manière et les gens qui paient des intérêts verront les sommes allouées à ces derniers diminuer. 

Ces taux permettent d'établir le taux des prêts à la consommation, des marges de crédit et également des hypothèques à taux variable. Cela permettra donc de soulager de nombreux Québécois et Canadiens, qui composaient mal avec les nombreuses hausses de taux précédentes. 

Quant à la Banque du Canada, elle projette une prochaine mise à jour de son taux directeur le 4 septembre prochain. Le baissera-t-elle encore ou le maintiendra-t-elle. Les experts s'entendent toutefois pour dire que les hausses sont derrière nous. 

Mercredi, elle a annoncé sa décision dans un communiqué et elle a ainsi expliqué les raisons qui ont motivé ce choix. 

« Au Canada, on évalue que la croissance économique s’est raffermie pour atteindre environ 1½ % durant la première moitié de cette année. Cependant, étant donné la solide progression de la population qui s’établit autour de 3 %, la production potentielle de l’économie continue de croître plus rapidement que le produit intérieur brut (PIB), ce qui signifie que l’offre excédentaire a augmenté. Les dépenses des ménages, ce qui inclut la consommation et le logement, ont été faibles. Il y a des signes de capacités inutilisées sur le marché du travail. Le taux de chômage a monté à 6,4 %, l’emploi ayant continué de progresser plus lentement que la population active et les personnes à la recherche d’un emploi mettant plus de temps à trouver du travail. La croissance des salaires montre certains signes de modération, mais demeure élevée », est-il écrit sur son site web.

Source: La Presse