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Les profits chez Metro continuent de grimper... comme les prix
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Les profits chez Metro continuent de grimper... comme les prix

L'inflation continue de frapper de plein fouet le panier d'épicerie

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Alors que le panier d'épicerie coûte de plus en plus cher chez Metro, l'inflation dans les magasins serait de 8 %, rapporte La Presse canadienne.

L'entreprise qui détient les magasins Metro, Super C et Jean Coutu a fait un bénéfice de 314,8 M$ en date du 1er juillet pour son troisième trimestre. Ainsi, ses bénéfices sont en hausse de 314,8 M$, soit 1,35 $ de plus par action de l'entreprise. 

Quant aux revenus de Metro, ils ont grimpé de 9,6 %, pour se chiffrer à 6,4 G$. 

Les profits chez Metro continuent de grimper... comme les prix
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Toutefois, l'entreprise a perdu 7,7 millions de dollars. En cause : le conflit de travail des employés au centre de distribution de Toronto. Quant à son nouveau programme de fidélisation, il a coûté 5,1 M$. 

Mais le bénéfice net de l'entreprise a explosé de 26,1 % et s'établit maintenant à 346,7 M$. Toutefois, Metro estime que ce chiffre ne reflète pas ses activités, comme il inclut un élément comptable de déduction pour perte en capital durant les années 2012 et 2014. 

D'après Statistique Canada, l'inflation alimentaire a grimpé de 8,3 % en juin 2023. « C’est un environnement opérationnel difficile, commente M. La Flèche. L’inflation est forte. Les consommateurs cherchent des aubaines », a fait savoir le président et chef de la direction de Metro, Eric La Flèche, en conférence téléphonique à laquelle assistait La Presse canadienne. 

Chez Valeurs Mobilières TD, l'analyse Michael Van Aelst estime que Metro est en train de gagner des parts de marché. « Ça pointe vers un deuxième trimestre consécutif de gain de parts de marché, grâce à une solide exécution », a-t-il avancé à La Presse canadienne. 

D'ailleurs, ces hausses de profits arrivent alors que de nombreuses critiques accusent les épiciers de profiter de la situation économique actuelle pour s'enrichir. « Nous avons subi d’importantes hausses de coûts depuis un an. Il y a une limite à ce que nous pouvons demander à nos clients. Alors oui, ça se reflète dans la marge brute », affirme M. La Flèche. 

Il affirme également que Metro n'a « jamais participé à une entente de fixation des prix. […] Les allégations selon lesquelles la culture dans l’industrie est tel que ce genre de pratique est généralisée sont tout simplement fausses », a-t-il répondu alors que Metro est visée par une action collective alléguant que l'entreprise et d'autres dans l'industrie auraient illégalement fixé le prix de la viande afin de pouvoir générer « des milliards en surplus ».

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Source: La Presse