Les rôtisseries St-Hubert procèderont à de gros changements qui ne plairont pas à tous les Québécois
Une nouveauté qui débarque au Québec.
Mon Fric
De gros changements débarqueront bientôt dans les rôtisseries Saint-Hubert du Québec, rapporte Le Devoir. On y trouvera bientôt des bornes de commandes.
Mais contrairement à des bornes similaires déjà installées dans les McDonald's, celles déployées par le Groupe St-Hubert ne requerront pas aux clients de toucher l'écran pour choisir ce qu'ils vont manger.
« Ce sont des capteurs optiques qui permettent de détecter la main à 9 cm de l’écran et de déclencher le clic à 4 cm de l’écran », a expliqué au Devoir le fondateur et chef de la direction d’iNUI Studio, Olivier Raulot. Cette entreprise du Luxembourg fournira à la chaîne de restaurants 24 bornes qui seront déployées à travers le Québec.
L'entreprise ne compte pas s'arrêter là, en ouvrant l'année prochaine un bureau et une usine où assembler des bornes au Canada.
« En Europe, quasiment toutes les chaînes de restauration rapide sont déjà équipées de bornes tactiles. Mais on a constaté qu’au Canada, il y en a très peu. On croit que plusieurs entreprises vont vouloir s’équiper et on va proposer notre technologie », a ajouté M. Raulot.
Si beaucoup de restaurants québécois ne peuvent s'offrir de telles bornes étant donné qu'ils sont très endettés à cause de la pandémie, plusieurs verraient là une façon de contourner la pénurie de main-d'oeuvre, selon l'Association Restauration Québec (ARQ).
« Je vois beaucoup de propriétaires qui réfléchissent désormais aux nouvelles technologies. Je crois qu’il va y avoir du développement en ce sens », explique Martin Vézina, vice-président aux affaires publiques de l’ARQ, en entrevue au quotidien montréalais.
« On se demandait si c’était la direction qu’on voulait prendre ou si les clients allaient être plus portés à commander avec leur cellulaire. Mais la pandémie a augmenté l’intérêt pour les commandes pour emporter, et c’était le moment de regarder quelle était la meilleure solution. Une borne sans contact, c’est l’élément qui nous a convaincus et qui va répondre aux besoins autant pour l’expérience que pour la sécurité de la clientèle d’un point de vue sanitaire », a de son côté expliqué le président et chef de la direction du Groupe St-Hubert, Richard Scofield, au Devoir.
Il croit que ces bornes permettront aux clients d'obtenir un service à la fois plus rapide et plus fluide, après avoir testé certaines bornes durant six mois.