RONA dans l'eau chaude après une publicité jugée offensante
Certaines personnes sont indignées par ce qu'elles ont vu...
Dans un segment audio de Tout un matin mis en ligne mercredi, on apprend qu'une publicité de la chaîne de quincailleries RONA a suscité des réactions peu enthousiastes dans le Canada anglais.
RONA qui est bien implanté dans l’imaginaire québécois pour ses campagnes qui font parler d'elles se retrouve au cœur d’un débat en Ontario.
L’animateur Patrick Masbourian s’est entretenu avec Julien Poirier-Malo qui a relaté l'événement en débutant sa chronique avec un récent exemple.
Il y a quelques semaines à peine, Rona faisait déjà jaser au Québec avec une campagne humoristique détournant le célèbre succès « My Sharona » du groupe The Knack, rebaptisée « Mike chez RONA ». Une publicité qui, avec son ton léger, avait réussi à marquer les esprits. Mais cette fois, le ton est différent.
Dans sa nouvelle publicité anglophone, RONA s’attaque à la notion de « travail broche à foin », ou en d'autres termes, les travaux bâclés ou mal faits.
Pour illustrer le propos, l’agence Courage qui est à l'origine de la campagne a imaginé une scène mettant en vedette… un âne. Mais pas n’importe lequel: un âne coupé en deux afin de symboliser le travail fait à moitié.
Voici la publicité:
La représentation n’a pas du tout fait rire Janine Holman, directrice du Sanctuaire des ânes du Canada. Sur les ondes de City News, elle n’a pas caché son indignation.
« Je n’en croyais pas mes yeux », a-t-elle déclaré.
« Stupéfaite et horrifiée », Janine Holman a tenu à rappeler que les ânes, souvent caricaturés comme des bêtes têtues ou stupides, sont en réalité des animaux travailleurs et intelligents, et même « plus intelligents que les chevaux », affirme-t-elle.
Julien Poirier-Malo a poursuivi en soulignant que Mme Holman n’a reçu que très peu de soutien après son intervention médiatique et qu'elle a même été la cible de railleries.
La directrice de l'organisme ne remet pourtant pas en question les intentions des créateurs de la publicité. Elle croit que RONA et l’agence Courage n’avaient probablement aucune intention malveillante.
Elle insiste cependant sur un point fondamental: lorsqu’un travail est mal fait ou « broche à foin », ce n’est pas l’animal qu’il faut pointer du doigt, mais bien l’humain.
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